ILLUSION

Peinture acrylique sur Toile 1m x 1m

toile acrylique peinture surréaliste

Cet œuvre s’appelle Illusion. Elle symbolise l’accomplissement, une victoire dans sa généralité sur la bataille menée contre la manque de confiance en soi et ses émotions négatives.
Je l’ai appelé illusion car elle représente la façon dont nos émotions peuvent parfois masquer la réalité dans l’interprétation des évènements et leurs interactions sur les réactions de chacun, l’emprise négative que les émotions peuvent avoir sur le bon déroulement de notre chemin, l’impact qu’elles peuvent provoquer et qu’il peut en être autrement.

Elle parle donc des émotions mais aussi de la compréhension de ses origines et de la capacité de les maitriser qui peut changer notre vision des obstacles auxquels on est parfois confrontés, le manque d’objectivité, des ressentis, d’un mal être et d’une prise de conscience qui peut transformer nos vies.
Elle est l’aboutissement de ressentis et d’un travail de 5 ans sur l’impact de l’inconscient dans notre vie. C’est le résultat de réflexion sur soi, mais aussi le fruit d’observation des comportements de façon plus générale à travers les gens.

On peut y remarquer des émotions négatives, des conséquences du manque de confiance en soi mais aussi des choix. C’est un peu l’aventure d’une vie, son moi intérieur, le parcours d’un enfant arrivé à maturité.

Description détaillée de la toile:

Le visage en haut de la toile est entouré de deux visions de la vie, d’un coté la torture de l’esprit avec les engrenages de l’autre la sérénité avec les nuages et le ciel bleu. La négativité et l’objectivité. Ce visage situé en haut signifie qu’il maitrise la vue de son monde intérieur, c’est quelque part une sorte d’accomplissement de soi et fait une sorte de bilan sur ces émotions passées qu’il observe avec recul.

La sphère située en bas représente le monde, la vie, elle est recouverte d’un damier représentant un plateau de jeu d’échec, les obstacles rencontrés. Cette victoire est symbolisée aussi par les pièces d’échec qui s’envolent comme la tour (la stabilité) et le fou (la folie). Lorsque qu’on est gouverné par nos émotions on navigue souvent entre ces deux états sans trouver le juste équilibre.

les émotions négatives sont représentées et dénoncées sous différente formes :

les engrenages, la torture de l’esprit pour des choses parfois futiles mais qui peut prendre des proportions démesurées et peut manger de l’intérieur.
la silhouette enfermée dans un cube représente l’enfermement dans un état négatif telle que la dépression dont on a du mal à sortir.
le cygne noir dans le cube rappelle le vilain petit canard, celui qui se sent rejeté sur lequel les malheurs tombent en continuité et qui refuse d’accepter sa part de responsabilité, c’est l’image des personnalités négatives et toxiques que j’ai voulu montrer et la difficulté de s’en protéger quand notre empathie est forte.

Les femmes à long cou représentent le manque de confiance en soi et la perte de contrôle sur soi, elles dansent, sensuelles avec leur tête très loin de leur corps, cela signifie qu’elles sont capables d’accepter l’inacceptable qu’elles sont vulnérables, fragiles en dehors de tout raisonnement serein. Il y a une connotation sexuelle aussi de part leur nudité.
Le masque indique le double visage, la carapace sous laquelle on se cache parfois pour ne pas se dévoiler.
les chevaux noirs symbolisent la force, la domination, la manipulation, l’emprise dont on peut être sujet ou de l’influence qu’on peut avoir sur autrui. Leur couleur dénonce aussi le sentiment d’être supérieur et d’abuser des situations et des faiblesses d’autrui.
On trouve aussi le tunnel dans un œil du visage, celui dont on ne voit parfois jamais le bout tant que notre esprit est négatif.

Les ailes de papillons sont un appel à l’espoir celui d’être libéré des maux, il est placé sous l’œil comme une larme.
Le rideau rouge symbolise le spectacle, celui de la vie que je vois comme qu’une grande pièce de théâtre avec de nombreux protagonistes et autant de personnalités différentes.
L’œil de grenouille ramène à l’enfance, au conte de Grimm, le roi crapau. L’illusion et la quête de l’amour, nos rêves d’enfants confrontés à nos déceptions.
L’enfance, qui est représenté aussi par le regard un peu enfantin du visage principal.

Sur le coté gauche du tableau il y a plusieurs éléments tel que la lune (dans l’œil), un morceau de nuit, le rideau rouge et des petites larmes qui semblent suspendues comme des breloques ou petits bijoux, mon logo situé sur le front du visage forme aussi des ornements, cela renvoi à la bohémienne, la diseuse de bonnes aventures.
L’idée de répétition des faits ou rencontres, d’attirer souvent les mêmes personnes ou cumuler les situations similaires, souvent lié au manque de confiance en soi et notre sensibilité est présente aussi par la répétition des 2 femmes, les 2 chevaux, le 2 fleurs à droite, les 3 gouttes sur la gauche, les 3 cubes, les 2 bouches, les 2 bulles.
Il y a aussi le chemin, celui de la vie, le bon chemin à prendre pour ne pas tomber, voir sombrer. Au bout de ce chemin se trouve une serrure, porte vers la liberté dont la clef existe et se trouve dans ce tableau.

Anecdote :
J’ai réaliser cette toile avec dans l’idée de réinterpréter en peinture un de mes derniers dessins qui était celui d’une voyante flamboyante au regard affirmé qui parait maitriser l’avenir dont les mains entourent une boule de cristal qui n’était autre qu’un plateau d’échec.

Ce tableau à aussi une particularité, c’est qu’il a été réalisé volontairement sur un tableau fait en 2008 qui représentait, sans aucun détail et juste à l’aide de formes arrondies une famille unie, un couple central uni et des enfants de chaque coté qui l’entouraient, le but de recouvrir ce premier tableau était une façon symbolique pour moi d’effacer le passé, une façon de tiré un trait sur certains rêves influencés par mon vécu aussi, qui n’ont plus lieu d’être, mais suivant l’éclairage on peut encore l’apercevoir à travers car je n’ai pas souhaité le poncer pour l’effacer complètement, une façon de dire que le passé fait toujours parti de soi et qu’il ne faut l’accepter comme existant et ne pas l’occulter.
Mais le but de ce tableau n’est pas d’y voir celui qu’il recouvre.